Caché derrière cette grande bâtisse qui a accueilli jusqu’à 100 séminaristes, un parc d’un hectare, hérité de l’époque des carmélites, existe toujours.
Après de nombreuses restructurations, il se compose aujourd’hui d’une grande prairie qui sert de réservoir à eau, et d’une deuxième partie plus intime, qui fut longtemps un lieu de recueillement pour les séminaristes.
Il fut une époque récente également où les jeunes propédeutes (année de discernement avant l’entrée au séminaire) en avaient fait leur terrain de jeu potager.
Aujourd’hui, un verger donne encore de beaux fruits, côtoyant également vigne et oliviers. La floraison abondante et les tilleuls nombreux participent à la qualité du miel issue des 3 ruches présentes actuellement dans le jardin.
Quelques spécificités du parc
A l’entrée du parc, un arbre hors du commun ouvre la porte du jardin : il s’agit du chêne de Mambré, œuvre d’art contemporain en acier, réalisée par l’artiste bordelais Christophe Conan . Elle signale la vocation de la maison : lieu de rencontre, de promesse de Dieu et arbre à palabre. Il fait aussi mémoire de tous les donateurs ayant contribué à cette rénovation, leurs noms étant inscrits sur les feuilles d’acier de cet arbre.
Au milieu du jardin, l’ermitage du Saint Sépulcre fut construit du temps des Carmélites par un bienfaiteur, avec une sculpture représentant le Christ au tombeau, un ange et Sainte Madeleine de chaque côté, et l’inscription : « Il m’a aimée, et s’est livré pour moi ». Aujourd’hui cet ermitage est en restauration des mains des prêtres du diocèse, et sera consacré à la mémoire des victimes des abus sexuels dans l’Eglise.
Une belle statue de la vierge orne le fond du parc et invite à la prière