Où en est-on à la Maison Saint Louis Beaulieu ?
Le projet pastoral voulu par notre archevêque a pris figure au bénéfice du plus grand nombre.
Voilà bientôt trois ans que notre maison diocésaine a ouvert ses portes après plusieurs années d’un profonde restauration.
Il s’agissait, après une mise aux normes nécessaires, de permettre à ce lieu de devenir une maison pour tous, tout en diminuant de manière significative les frais de fonctionnement. C’est bien un projet missionnaire qui est au coeur de cette maison.
Pour le mettre en oeuvre une association a été créée. Cet ensemble pastoral est donc animé et géré par l'Association Diocésaine et l’Espace Beaulieu.
Trois ans après quel constat ?
Les dépenses de fonctionnement ont été divisées par 4 ; le regroupement de nombreux (23) services diocésains aide à la synergie entre eux ; en plus des groupes pastoraux qui bénéficient de salles de réunion gratuites, la maison s’est ouverte à de nombreuses manifestations et formations ; l'hôtellerie et le restaurant ont trouvé leur public (127 couverts en moyenne par jour) ; des expositions, par la diversité des artistes locaux, et des concerts nous relient à la vie culturelle bordelaise ; le café du cloître et les paninis du lundi servis par l’école Ein Guédi donnent une belle couleur évangélique ; le parc s’est embelli et devient un grand lieu de “permaculture” ; la libraire, grâce à son lien avec La Procure, retrouve des couleurs ; RCF a des locaux adaptés et accueillants ; le collège universitaire a mis en permanence de la jeunesse dans ces murs !
Les équipes de la maison sont fières du travail accompli ; le projet pastoral voulu par notre archevêque a pris figure au bénéfice du plus grand nombre. Nombreux sont ceux qui s’en réjouissent qu’ils soient catholiques ou simplement usagers de passage. La belle architecture et la qualité de services proposés en fait un des beaux lieux de notre Église diocésaine.
Et l’an prochain ?
Au premier septembre l’année de propédeutique et le grand séminaire n’ouvriront pas sur Bordeaux à cause du trop petit nombre de candidats. C’est une grande tristesse pour nous tous et pour les diocèses de la province. D’autres séminaires ferment en France, cela nous alerte sur l’urgence de la prière pour les vocations et sur la nécessité de travailler à la réforme de l'Eglise.
Quatre projets sont en cours de mise ne route :
- Regrouper la pastorale des jeunes en accueillant le service diocésain de l’aumônerie de l’enseignement public (SDAEP) et la JOC
- Porter le collège universitaire de 8 à 18 étudiants : (9 jeunes hommes et 9 jeunes filles)
- Augmenter la capacité de l’hôtellerie : porter la capacité de l’hôtellerie de 13 à 22 chambres
- Renforcer l’animation spirituelle.
Cette maison a encore beaucoup de ressources à développer. Plus nous serons nombreux à la faire vivre plus elle remplira son objectif : servir le plus grand nombre.
P. Jean Rouet